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Mardi midi, voilà-t-y pas que la famille Crevettes revient à la maison après une escapade de quatre jours dans les grands centres. On dépose les sacs (pleins de sacs, plein de magasinage!) et je découvre alors qu'un bibelot gît sur le sol. Rapidement l'homme accuse ma chatte de l'avoir fait tomber, mais je doute! Certes, miss félin est un vrai chat (on ne pourrait en dire autant de la chatte de mon chum, mais ceci est une toute autre histoire) et pourrait très bien avoir gravi les mètres qui séparent le sol du haut de la bibliothèque. Mais bien que l'ascension ne lui fait pas peur, elle n'est pas du genre à laisser des traces de ses délits, et elle ne laisserait jamais un objet tomber. En moins de cinq minutes, ou en moins de temps qu'il ne faut pour crier "Cadavre!", je découvre le coupable, gisant sur le sol de mon salon: un gros étourneau noir!!! Alors j'accuse: Miss Félin dans le salon, avec des griffes acérées.
Voulez-vous ben me dire comment cet oiseau est entré chez moi? Par une fenêtre oubliée? Rien ne laisse envisager cette possibilité... à moins que les oiseaux ne sachent refermer les fenêtres derrière eux. Par la cheminée? Pas facile de voir de la suie sur un oiseau noir mort! Par la porte pendant qu'on remplissait le véhicule de nos bagages? Et que s'est-il vraiment passé chez moi pendant mon absence? Peu à peu, nous arrivons à résoudre une partie de l'énigme, puisqu'un oiseau en panique dans une maison laisse plusieurs petites traces blanches sur son passage et nous retrouvons chaque jour depuis notre retour de ces petits cadeaux qu'il a laissés derrière lui. Gentil petit Poucet!
J'aurais bien aimé être un petit oiseau (...) pour voir ce qui s'est passé chez moi pendant mon absence!!! Si les souris dansent quand les chats n'y sont pas, je peux désormais dire que les chats se payent tout un party quand les humains lèvent les pattes.
Un oiseau mort dans son salon, c'est un bon ou un mauvais présage?
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Dans la même veine!
L'homme de la maison a une bien mauvaise habitude lorsqu'il change les couches de fiston... il les laisse sur le plancher, histoire de ne pas quitter le ver à choux des yeux, et les oublie parfois. Alors voilà comment débute cette histoire.
Mercredi midi, suite à un changement de couche nauséabond, Péha dépose B. dans le lit et se couche avec lui afin de l'endormir pour sa sieste. Comme il lui arrive souvent de le faire, le père s'endort avec le fils pour, à son réveil, découvrir un gentil (mais épais) chiot de presque six mois dévorant le contenu de la couche de Bobo. Yeurk!
Ce qui me fit dire: après les couches lavables, voici les couches mangeables. Parole de chien!
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