B. a passé trois journées complètes et une demi journée à la garderie cette semaine. C'est beaucoup plus que ce que j'aurais choisi d'emblée, mais c'est ce que la directrice de l'établissement recommandait afin de faciliter l'entrée réelle en garderie de mon petit boudin, demain. Car, eh oui, je recommence à travailler après 18 agréables mois de "congé".
Je déteste laisser fiston à la garderie, j'ai en horreur les grosses larmes qu'il verse et les cris qu'il pousse lorsqu'on part, et de voir ses petites mains tendues vers moi pour que je le rapporte avec moi, même si je sais que moins de deux minutes plus tard, il s'amuse et adore son temps là-bas (c'est ce que disent les éducatrices et c'est aussi ce que j'ai pu observer du coin de l'oeil l'autre matin. J'avais à peine tourné la tête qu'il jouait déjà. On dirait qu'il veut absolument que je me sente coupable de le laisser là-bas).
J'ai beau avoir tout ça en horreur, j'ai quand même hâte de retourner travailler, de revoir mes collègues, de découvrir de nouveaux visages et de m'épanouir sur d'autres plans. J'aime mon métier et j'ai hâte qu'il me fasse vibrer à nouveau. Si seulement ça n'impliquait pas de faire garder B., je serais aux anges. Je rêverais de travailler à la maison, mais dans mon cas, c'est tout simplement impossible... à moins d'enfanter une équipe de soccer!!!!
Je retourne donc travailler après plus d'un an et demi de maternage. J'ai tellement de préparation a faire! Je croyait que ces 3 journées et demie me donneraient le temps de faire ce que je voulais, mais c'est tout le contraire. En revenant de la garderie, je tourne en rond, je vois la vaisselle sale, la pile de linge à plier et les papiers à ranger, mais je n'arrive pas à faire quoi que ce soit. J'erre dans ma maison en attendant qu'il soit assez tard pour retourner chercher fiston. Si par malheur le téléphone sonne, je me dépêche d'y répondre de peur que la sonnerie ne réveille Bobo... lui qui n'est pourtant pas là. C'est fort les réflexes! J'en ai donc profité pour voir des amies, faire des emplettes (dont le premier manteau d'hiver de B.), aller prendre un café et laisser le temps filer.
J'ai vraiment hâte de retourner travailler, comme ça je saurai m'occuper le corps et l'esprit, pendant que Bobo s'amusera avec ses nouveaux amis à la garderie. Je sais pertinemment que lorsque je retournerai au boulot, mon errance se terminera, ou du moins elle prendra du sens.
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