lundi 15 octobre 2007

Aujourd'hui, je suis blogueactiviste!

Bloggers Unite - Blog Action Day

Bloguer pour changer le monde… et pourquoi pas! Et si, par le biais d’un texte, on arrivait à conscientiser des gens, à en informer d’autres, à ouvrir des esprits et à titiller des consciences... Il me semble que se serait déjà beaucoup! Voilà pourquoi j’ai décidé de participer au Blog Action Day (le jour d’action des blogues), une journée où le monde des blogues s’unit pour parler d’un sujet social. Cette année, le sujet choisi est l’environnement, et le Blog Action Day, c’est aujourd’hui.

J’ai longuement réfléchi à comment j’aborderais le sujet et j’ai décidé de lancer des idées pèle mêle, pour la simple et bonne raison que j’avais trop d’idées.

Tout d’abord il y a les coups géniaux :
- son blogue, pour le plus grand plaisir de ceux qui sont loin de l’Estrie. Cette maître ès environnement (rien de moins) ne parle pas seulement des grands concepts écologiques, mais elle présente aussi les façons de les adapter à notre quotidien. À lire absolument, car il y a de tout, allant de l’hygiène féminine au compostage, les îlots de chaleurs et plein d’autres. Une « belle » petite étoile verte (sur une planète plus brune que bleue). J’adore!


- En fin de semaine avait lieu l’assemblée générale annuelle de l’Action Boréale de l’Abitibi-Témiscamingue. L’ABAT est bel et bien mon groupe écologiste préféré; pour tout plein de bonnes raisons (parce que c’est un groupe de chez nous, parce qu’ils savent que quoi ils parlent, parce qu’ils sont travaillants, sérieux, connaissants, revendicateurs et j’en passe, parce que c’est le groupe du poète et chanteur Richard Desjardins, mais surtout parce que c’est le groupe de mon papa). Pour la première fois, ils faisaient leur AGA sans moi. On dirait bien que je ne leur suis pas essentielle…! Sérieusement, je voulais leur lever mon chapeau pour le travail génial qu’ils ont accompli depuis leurs débuts, principalement dans le dossier des aires protégées. Mosus qu’ils savent de quoi y parlent, eux!

Mais il y a aussi les coups de masses; afin de garder la « vibe » positive, je vais me limiter à un pot.

Dès décembre prochain, les producteurs alimentaires devront apposer une étiquette présentant les valeurs nutritives de tous leurs produits. Cette initiative du gouvernement du Canada semble à la base une excellente idée, permettant ainsi au consommateur d’être mieux informé sur ce qui se retrouve dans son assiette. Malheureusement, les coûts de productions de telles étiquettes sont évalués à 800$ dollars par produit. Les petits producteurs deviendront donc les victimes de cette nouvelle loi. Selon la représentante de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, cette demande vient des consommateurs. C’est tellement gros que j’ai de la difficulté à ne pas voir les géants de l’alimentation qui rient derrière elle. Pourquoi voudrait-on des étiquettes sur un pot de miel quand il nous est possible de demander au producteur dans quelles conditions vivent ses abeilles ? Il me semble que plus l’entreprise est petite, plus leur produit a de chances d’être sain (bien sûr il y a des exceptions : une entreprise de jujubes, qu’elle soit grosse ou petite, utilise pas mal de sucre). Il sera donc plus difficile pour nous de consommer des produits variés qui parviennent des régions du Québec. Ça veut dire plus de transport, plus de monoxyde de carbone, plus de cultures intensives, moins de travail dans les régions... Heureusement, il y aura toujours les marchés publics… mais l’été est encore loin !

Et puis, qu’est-ce que le gouvernement du Canada vient faire dans nos assiettes? Moi qui pensais que l’agriculture était une compétence provinciale ! Espérons que les provinces feront fi de cette réglementation et choisiront comment cette question devra être réglée sur leur territoire. D’ici là, faites des provisions !

Bonne journée de l’environnement blogue !

2 commentaires:

Élisou a dit...

Merci ;)

Et félicitations pour ton billet environnemental. Tu as trouvé de bons coups de coeur, et un questionnement très pertinent... la question de la bouffe étiquettée. Je me demande pourquoi ce serait si important d'étiquetter tout les produits sur la valeur nutritive, quand justement le consommateur en a souvent rien à foutre et se gave de saloperies transformées, mutées et dénaturalisées. Qu'on m'explique si quelqu'un comprend cette logique!!

Bonne journée ma belle,
Élise xx

Anonyme a dit...

Bon bon la transformation alimentaire locale maintenant!!!
y-a-t'il un créneau, un aspect de notre vie en 2007 où le fédéral ne vient pas mettre son grand nez et ses grands doigts inquisiteurs? On pourrait faire l'exercice de répondre à cette question et je sais que je me sentirais comme "un bout de bois qui flotte dans les remous de la rivière L'Assomption dans sa section polluée en aval de Joliette".
Et les produits cashers hein?
On n'en sort pas!
Merçi Winna de ta vision éclairée de jeune maman écolo au quotidien!
Judith

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