vendredi 22 octobre 2010

C'est officiel: j'ai la poisse!

Nous sommes finalement à Montréal depuis presque deux semaines et déjà les choses se bousculent. Si le but de ce séjour est de se rapprocher des hôpitaux, jamais je ne pensais m'en rapprocher autant. Moins de 48 heures après notre arrivée, voilà que je rentabilise ma carte d'hôpital. J'ai finalement eu la chance de rencontrer le gynécologue qui assure mon suivi jeudi de la semaine dernière en début d'après-midi, pour le revoir en pleine nuit quelques heures plus tard.

Jeudi en fin de soirée, suite au spectacles de trois amis, trois autres amis et moi décisons d'aller souper car malgré l'heure tardive on a l'estomac dans les talons. Quelques coins de rues plus loin: BANG! On fait la rencontre d'un énergumène qui connait moins ses couleurs que Bobo et qui contrairement à mon fils ne sait pas qu'il faut s'arrêter à un feu rouge. Heureusement (pour moi) l'impact a eu lieu du côté du conducteur (j'étais à l'arrière, côté passager), mais il a été si fort qu'on s'est retrouvés sur le trottoir, que deux des portières ne fonctionnaient plus et que la voiture a été déclarée perte totale (pauvre Yoda, elle est ainsi morte de sa belle mort). Plusieurs minutes d'attente, tous debouts à l'extérieur, sous le choc, à discuter avec les secours, disant qu'on pense se sentir bien pour finalement (près d'une heure plus tard) accepter la balade en limousine jaune.

La conductrice, qui s'est cogné la tête, est emmenée vers l'hôpital le plus près par mesure préventive; elle obtiendra son congé quelques heures plus tard avec quelques antidouleurs en prime, rien de grave heureusement. Dans mon cas, on m'envoie vers l'hôpital qui fait mon suivi de grossesse, bien attachée son mon brancard, le cou encarcané, et la balade en ambulance me vire l'estomac à l'envers. Surtout avec l'odeur qui émane des deux ambulanciers: le parfum cheap pour l'un et l'abus plus que certain de cigarettes pour l'autre. J'ai plus mal au coeur que n'importe où dans le corps! C'est finalement au moment où l'on m'attache sur la planche dorsale que je sens enfin mon bébé bouger; c'est aussi à ce moment que je sais qu'il va bien. À l'hôpital, entendre le coeur du bébé me rassure. On m'envoit ensuite à l'urgence pour s'assurer que je n'ai rien. Verdict: Douleurs musculaires et possiblement le nerf sciatique de coincé (comme c'est souvent le cas en fin de journée depuis quelques jours)! Retour en néonatalité, pour monitoré le coeur du bébé et voir si j'ai des contractions, pendant 24 pour s'assurer que l'impact n'aura pas fait décoller le placenta. Finalement, on me donne mon congé au bout de 18 heures puisque tout va bien. J'ai ainsi pu tester les services de l'hôpital avant d'en avoir vraiment besoin (les salles d'accouchement sont jolies, calmes et spacieuses; les infirmières sympas et nous laissent quand même dormir (on était moi et Bobo collés dans un lit et Péha dans un autre); la bouffe est correct, sans plus; les toast sont mouillées...), tout ça en me sauvant 10$ puisque j'ai lu par la suite que c'est le coût d'une visite de la salle d'accouchement pour un couple. Yé! On pourra s'acheter un CD de plus!

C'est évident que quand cet enfant viendra au monde, je vais devoir lui dire qu'il en a vécu, des péripéties in-utero.

1 commentaire:

Caroline (La Belle) a dit...

Effectivement, il va y en avoir des péripéties à raconter ! Je suis soulagé qu'il y ait eu plus de peur que de mal ;-)

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